TERRITOIRE HYPOTHÉTIQUE - DOULON-GOHARDS

WORKSHOP #
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Cet atelier sous une temporalité extrêmement condensée, se veut être un travail collaboratif et pluridisciplinaire (architecture, droit, géographie) efficace. C’est aussi la troisième édition de cette exploration ce qui l’inscrit dans un processus au long cours. Après avoir travaillé en 2015 sur le thème « Trouver ce qu’on ne cherche pas », en 2016 « Habiter de façon différentielle » cette année le but est de chercher les pistes de réflexion face au projet urbain Doulon-Gohard.

Cette mission se voulant immersive, un dispositif pédagogique est suivit afin de guider l’exploration et inventer des outils et des méthodes permettant de renouveler l’approche urbanistique du territoire et des moyens d’action. Le premier protocole consistait à trouver des indices et de les faire « parler », comprendre leur histoire. Ceci a permis de voir le territoire dans ses dessous. Ensuite, tout en déambulant dans la ville, il s’agissait d’enregistrer autant d’impressions, de ressentis que possible. Le territoire a pu être ressenti. Afin de finir cette exploration, les étudiants par binôme devaient aller à la rencontre des personnes in situ pour comprendre la pratique quotidienne ou ponctuelle de l’espace. Cet exercice a alors permis d’identifier les différents profils habitant, pratiquant l’espace exploré.

Toute cette matière récoltée a alors été transmise a l’équipe éditoriale, nouveauté de cette édition ! Elle a pu dans cette configuration avoir un regard global sur la mission de cette semaine dans le cadre de comptes rendus quotidiens. Son rôle principal consistait à connecter les regards individuels afin de donner une cohérence synthétique (complète). Sur cette base, des idées ont pu émerger, des enjeux ont été trouvés. A la suite de ce constat, des groupes pluridisciplinaires ont été constitué.

PROTOCOLE D’EXPLORATION #1

QUÊTE D’INDICES, FAITES PARLER LES OBJETS TROUVÉS DANS LA VILLE.

D’habitude quand on déambule quelque part, on rencontre le territoire à travers ce qu’on voit en surface. On pourrait considérer que ce qu’on voit en surface, ce sont les traces de dynamiques sous-jacentes, impalpables, qu’on ne voit pas. On pourrait considérer que ce qu’on voit, ce sont des manifestations d’événements qui se passent ailleurs, dans d’autres endroits, dans d’autres domaines, ou à d’autres échelles, et qui se matérialisent ici. Et si la ville était donc ce perpétuel jeu entre ce qui est visible et ce qu’on ne voit pas immédiatement ? Il s’agit donc d’examiner les dessous de la ville, ce qui anime une situation, à travers l’observation des phénomènes matériels rencontrés dans un lieu, de lire et de comprendre le fonctionnement d’un territoire, d’un lieu, d’une situation, à travers les objets.

PROTOCOLE D’EXPLORATION #2
FLÂNERIES & CAVIARDAGES

Il s’agit de vous immerger le plus intensément possible et d’enregistrer autant d’impressions que possible pendant que vous déambulez dans le périmètre et entre vos deux points aléatoires.

PROTOCOLE D’EXPLORATION #3
PRATIQUES DE L’ESPACE

Allez à la rencontre des personnes in situ pour explorer comment ils ou elles vivent et pratiquent le territoire au quotidien. Où les personnes ont-elles l’habitude d’aller, où se rendent-elles rarement ou jamais ? Un entretien sur leurs déplacements peut être une entrée en matière semi- directive pour établir l’emprise des pratiques de l’espace, jusqu’où a-t-on l’habitude d’aller quand on vit ou travaille à Doulon-Gohards.

#4 ANALYSE DE L’EXPLORATION

#5 ENJEUX, SUJETS ET RESSOURCES :
QUATRE PISTES DE PROJET